Ah la Saint Valentin !
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais chaque année je vis le même calvaire. Je voudrais absolument trouver le cadeau qui surprenne et ravisse ma chère et tendre. Pour la surprendre, je me débrouille pas mal, pour la ravir, c'est autre chose.
Ma Valentine à moi se pose beaucoup moins de questions et ça marche. Je suis toujours surpris et ravi.
Cette année, elle a estimé, à juste titre, qu'un petit week-end hors de notre petit village (charmant mais un peu étouffant), nous ferait le plus grand bien. Que n'y avais-je pensé moi qui m'étais fendu d'un cadeau de matériel informatique vu qu'elle passe plus de temps sur son ordi qu'en ma charmante compagnie ?
Bref, elle a donc réservé une chambre d'hôtel à Aigues Mortes, magnifique cité médiévale dominant la Camargue.
Et c'était pour ce superbe week-end de fin février pour lequel le printemps avait décidé de prendre de l'avance.
Les auspices étaient donc particulièrement favorables.
En route, par conséquent, par ce samedi ensoleillé en longeant la grande bleue et ses étangs où les oiseaux, tout comme nous nous apprêtons à le faire, cachent leurs amours dans leur nid douillet.
Aigues Mortes 3 km.On approche me dis-je la lippe gourmande et l'oeil polisson.
"Jean, je ne me sens pas très bien.
_ Normal, c'est l'émotion, le grand frisson comme à nos premières rencontres.
_ Certainement, mais si tu pouvais t'arrêter, j'ai envie de vomir
_Ah !"
Tudieu, je pensais pas lui faire encore autant d'effet à mon épouse.
Arrivée donc quelque peu retardée dans cette chambrette mignonnette où nous allons passer un séjour inoubliable.
"Jean, je crois que je vais me reposer un peu"
Je ne suis pas sûr de la fin de la phrase quelque peu tronquée par un doux ronflement.
Bon, ben je vais allumer la télé. Match de rugby Angleterre-France. Je ne m'étais pas imaginé faire la sieste avec Sébatien Chabal mais après tout le séjour ne fait que commencer.
20 heures. Les Français se sont fait bouffer par les rosbifs et j'ai toujours la belle au bois dormant à mes côtés.
Je tente le coup du prince charmant. Je réussis bien à la réveiller mais ma princesse n'est pas aussi fringante que dans un film de Walt Disney. L'aurait plutôt un petit air de personnage de Pasolini.
Qu'à cela ne tienne nous sommes venus pour ne rien nous refuser mettons nous donc en quête d'un petit resto sympa pour enfin démarrer ce grand moment de tendresse. Ce n'est pas bien difficile car dans l'enceinte des remparts d'Aigues Mortes les sollicitations sont nombreuses.
Petit resto donc, sympa, si ce n'est que visiblement les serveurs n'attendaient qu'une chose : que nous en terminions le plus vite possible afin qu'ils puissent profiter de leur soirée. Ce n'était de toutes façons pas très gênant vu que ma commensale (allez chercher dans le dico, ça existe !) regardait chaque plat avec une mine plutôt défaite.
"Non merci, nous ne prendrons pas de café."
Retour précipité à l'hôtel où ma dulcinée squatte quelques temps la salle de bain pour restituer le peu de nourriture qu'elle avait réussi à avaler avant de venir se coucher à mes côtés pour immédiatement sombrer non pas dans mes bras mais dans ceux de Morphée.
Je passerai rapidement sur le petit déj' du lendemain, petit déjeuner buffet que nous dévalisons habituellement, faisant regretter le principe au restaurateur.... habituellement.
Retour par conséquent à la maison (oubliée la course, cheveux au vent, sur la plage) d'où je m'occupe les doigts et l'esprit devant ma bécane pour vous narrer cet épisode pendant que ma chère épouse poursuit sa cure de sommeil.
Allez ma chérie, c'est l'intention qui compte et de toutes façons cela fera un rayon de plus dans notre armoire à souvenir dont nous sourirons dès que tu seras guérie.
dimanche 27 février 2011
vendredi 11 février 2011
Chronique super cholérique
Ah la fenêtre ouverte sur le monde !
La mienne, je vous jure, elle était murée. Quadruple vitrage anti effraction !
Par quel miracle est-ce que j'ai pu la rouvrir ? Honnêtement, je sais pas.
Pourrai-je la rouvrir ? Honnêtement, je sais pas.
Je profite donc du moment pour m'offrir un lavement cérébral qui aura au moins le mérite de me soulager s'il n'emporte pas un succès interplanétaire auprès des lecteurs.
Alors quoi que c'est dont au sujet duquel que je vais vous causer. Allez, je vous jette en vrac mes sujets d'irritation.
D'abord moi-même.
Que je m'en veux de trembler d'angoisse devant une machine conçue par un esprit humain (qui va pisser tous les matins après s'être gratté les c...), une machine qui, connaissant ma faiblesse, si son écran bleuté veut bien s'adresser à moi, m'affichera des insanités du style "format de fichier incorrect, un problème a été détecté, identifiant ou mot de passe incorrect ... quand ce n'est pas dans la langue de "j'expire" que je maîtrise autant que ma jeune chienne qui vient à l'instant de me bouffer ma troisième paire de pantoufles.
Ce que j'adore également, ce sont les mises à jour. Des fois que ça commencerait à fonctionner correctement, faut rajouter un petit truc qui va te foutre le bordel dans ce que tu pensais avoir à peu près acquis.T'imagines un gouvernement qui balancerait des réformes pour le seul plaisir d'emmerder le monde et de te montrer que tu n'es qu'un misérable pion ? Ah ben si au fait !
Ah non !!! comme disent les djeun's "j'le crois pas". Mais c'est qu'elle m'en veut c'te putain de bécane.
"Le message n'a pas été enregistré en raison d'erreur de formulaire" qu'elle ose m'écrire. C'est quoi encore ce gag ?
C'est bon, je vais encore m’énerver à bidouiller et si je n'arrive pas à publier ce message, juré, demain j'achète des cartouches pour mon waterman !
La mienne, je vous jure, elle était murée. Quadruple vitrage anti effraction !
Par quel miracle est-ce que j'ai pu la rouvrir ? Honnêtement, je sais pas.
Pourrai-je la rouvrir ? Honnêtement, je sais pas.
Je profite donc du moment pour m'offrir un lavement cérébral qui aura au moins le mérite de me soulager s'il n'emporte pas un succès interplanétaire auprès des lecteurs.
Alors quoi que c'est dont au sujet duquel que je vais vous causer. Allez, je vous jette en vrac mes sujets d'irritation.
D'abord moi-même.
Que je m'en veux de trembler d'angoisse devant une machine conçue par un esprit humain (qui va pisser tous les matins après s'être gratté les c...), une machine qui, connaissant ma faiblesse, si son écran bleuté veut bien s'adresser à moi, m'affichera des insanités du style "format de fichier incorrect, un problème a été détecté, identifiant ou mot de passe incorrect ... quand ce n'est pas dans la langue de "j'expire" que je maîtrise autant que ma jeune chienne qui vient à l'instant de me bouffer ma troisième paire de pantoufles.
Ce que j'adore également, ce sont les mises à jour. Des fois que ça commencerait à fonctionner correctement, faut rajouter un petit truc qui va te foutre le bordel dans ce que tu pensais avoir à peu près acquis.T'imagines un gouvernement qui balancerait des réformes pour le seul plaisir d'emmerder le monde et de te montrer que tu n'es qu'un misérable pion ? Ah ben si au fait !
Ah non !!! comme disent les djeun's "j'le crois pas". Mais c'est qu'elle m'en veut c'te putain de bécane.
"Le message n'a pas été enregistré en raison d'erreur de formulaire" qu'elle ose m'écrire. C'est quoi encore ce gag ?
C'est bon, je vais encore m’énerver à bidouiller et si je n'arrive pas à publier ce message, juré, demain j'achète des cartouches pour mon waterman !
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