mercredi 29 juin 2011

Chronique unescosceptique

Non j'y crois pas !
Je suis classé au patrimoine mondial par monsieur UNESCO. Je suis pas le seul bien sûr, mais j'en fais partie.
En voilà une décision qu'elle est bonne ! Merci m'ame Rama Yade (qu'elle est bonne aussi !)
Et ben j'le dis tout net, j'ai pas sorti le champagne comme d'autres l'ont fait.
Habiter une réserve d'indiens, ça m'emballe pas outre mesure. La plume du Larzac, j'ai pas envie de me la mettre sur la tête ... ni ailleurs non plus.
Je ne suis pas marchand de pizzas ni d'aligot lyophilisé. Les camping-caristes nikonnisés en short, je ne cours pas après eux.
"Travailler et vivre au pays", ça m'intéresse, pas pour moi, j'ai donné, mais pour mes enfants et mes petits enfants. Mais je ne leur ai pas appris à faire des pizzas ou de l'aligot ou à ramasser des sacs plastiques ou des canettes de coca (métiers que je respecte au plus haut point).
Il n'y aura pas de champs d'éolienne ou de parc photovoltaïque, ça je le regrette. Il n'y aura pas d'extraction de gaz de schiste, ça j'en suis ravi.
Mais est-ce que nos superbes écoles rurales vont être pérennisées avec l'unique apport des enfants d'éleveurs de moutons (métier que je respecte au plus haut point) ? D'accord il y aura aussi les enfants des pizzaïolos et des ramasseurs de canettes (métiers que ...et merde !)
En bref, j'attends de voir mais je (re)doute.   

dimanche 27 février 2011

Chronique gastro-nomique

Ah la Saint Valentin !
Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais chaque année je vis le même calvaire. Je voudrais absolument trouver le cadeau qui surprenne et ravisse ma chère et tendre. Pour la surprendre, je me débrouille pas mal, pour la ravir, c'est autre chose.
Ma Valentine à moi se pose beaucoup moins de questions et ça marche. Je suis toujours surpris et ravi.
Cette année, elle a estimé, à juste titre, qu'un petit week-end hors de notre petit village (charmant mais un peu étouffant), nous ferait le plus grand bien. Que n'y avais-je pensé moi qui m'étais fendu d'un cadeau de matériel informatique vu qu'elle passe plus de temps sur son ordi qu'en ma charmante compagnie ?
Bref, elle a donc réservé une chambre d'hôtel à Aigues Mortes, magnifique cité médiévale dominant la Camargue.
Et c'était pour ce superbe week-end de fin février pour lequel le printemps avait décidé de prendre de l'avance.
Les auspices étaient donc particulièrement favorables.
En route, par conséquent, par ce samedi ensoleillé en longeant la grande bleue et ses étangs où les oiseaux, tout comme nous nous apprêtons à le faire, cachent leurs amours dans leur nid douillet.
Aigues Mortes 3 km.On approche me dis-je la lippe gourmande et l'oeil polisson.
"Jean, je ne me sens pas très bien.
_ Normal, c'est l'émotion, le grand frisson comme à nos premières rencontres.
_ Certainement, mais si tu pouvais t'arrêter, j'ai envie de vomir
_Ah !"
Tudieu, je pensais pas lui faire encore autant d'effet à mon épouse.
Arrivée donc quelque peu retardée dans cette chambrette mignonnette où nous allons passer un séjour inoubliable.
"Jean, je crois que je vais me reposer un peu"
Je ne suis pas sûr de la fin de la phrase quelque peu tronquée par un doux ronflement.
Bon, ben je vais allumer la télé. Match de rugby Angleterre-France. Je ne m'étais pas imaginé faire la sieste avec Sébatien Chabal mais après tout le séjour ne fait que commencer.
20 heures. Les Français se sont fait bouffer par les rosbifs et j'ai toujours la belle au bois dormant à mes côtés.
Je tente le coup du prince charmant. Je réussis bien à la réveiller mais ma princesse n'est pas aussi fringante que dans un film de Walt Disney. L'aurait plutôt un petit air de personnage de Pasolini.
Qu'à cela ne tienne nous sommes venus pour ne rien nous refuser mettons nous donc en quête d'un petit resto sympa pour enfin démarrer ce grand moment de tendresse. Ce n'est pas bien difficile car dans l'enceinte des remparts d'Aigues Mortes les sollicitations sont nombreuses.
Petit resto donc, sympa, si ce n'est que visiblement les serveurs n'attendaient qu'une chose : que nous en terminions le plus vite possible afin qu'ils puissent profiter de leur soirée. Ce n'était de toutes façons pas très gênant vu que ma commensale (allez chercher dans le dico, ça existe !) regardait chaque plat avec une mine plutôt défaite.
"Non merci, nous ne prendrons pas de café."
Retour précipité à l'hôtel où ma dulcinée squatte quelques temps la salle de bain pour restituer le peu de nourriture qu'elle avait réussi à avaler avant de venir se coucher à mes côtés pour immédiatement sombrer non pas dans mes bras mais dans ceux de Morphée.
Je passerai rapidement sur le petit déj' du lendemain, petit déjeuner buffet que nous dévalisons habituellement, faisant regretter le principe au restaurateur.... habituellement.
Retour par conséquent à la maison (oubliée la course, cheveux au vent, sur la plage) d'où je m'occupe les doigts et l'esprit devant ma bécane pour vous narrer cet épisode pendant que ma chère épouse poursuit sa cure de sommeil.
Allez ma chérie, c'est l'intention qui compte et de toutes façons cela fera un rayon de plus dans notre armoire à souvenir dont nous sourirons dès que tu seras guérie.

vendredi 11 février 2011

Chronique super cholérique

Ah la fenêtre ouverte sur le monde !
La mienne, je vous jure, elle était murée. Quadruple vitrage anti effraction !
Par quel miracle est-ce que j'ai pu la rouvrir ? Honnêtement, je sais pas.
Pourrai-je la rouvrir ? Honnêtement, je sais pas.
Je profite donc du moment pour m'offrir un lavement cérébral qui aura au moins le mérite de me soulager s'il n'emporte pas un succès interplanétaire auprès des lecteurs.
Alors quoi que c'est dont au sujet duquel que je vais vous causer. Allez, je vous jette en vrac mes sujets d'irritation.
D'abord moi-même.
Que je m'en veux de trembler d'angoisse devant une machine conçue par un esprit humain (qui va pisser tous les matins après s'être gratté les c...), une machine qui, connaissant ma faiblesse, si son écran bleuté veut bien s'adresser à moi, m'affichera des insanités du style "format de fichier incorrect, un problème a été détecté, identifiant ou mot de passe incorrect ... quand ce n'est pas dans la langue de "j'expire" que je maîtrise autant que ma jeune chienne qui vient à l'instant de me bouffer ma troisième paire de pantoufles.
Ce que j'adore également, ce sont les mises à jour. Des fois que ça commencerait à fonctionner correctement, faut rajouter un petit truc qui va te foutre le bordel dans ce que tu pensais avoir à peu près acquis.T'imagines un gouvernement qui balancerait des réformes pour le seul plaisir d'emmerder le monde et de te montrer que tu n'es qu'un misérable pion ? Ah ben si au fait !
Ah non !!! comme disent les djeun's  "j'le crois pas". Mais c'est qu'elle m'en veut c'te putain de bécane.
"Le message n'a pas été enregistré en raison d'erreur de formulaire" qu'elle ose m'écrire. C'est quoi encore ce gag ?
C'est bon, je vais encore m’énerver à bidouiller et si je n'arrive pas à publier ce message, juré, demain j'achète des cartouches pour mon waterman !

samedi 22 janvier 2011

Chronique réinformatique

Ça y est, c'est reparti !
Quasiment un an que je ne savais plus où j'avais mis ma plume. (non j'ai regardé dans le miroir, vos remarques sont sans fondement et surtout pas le mien). Tout cela à cause d'un changement d'adresse mail (ou mèl ou m..).
Ah ! mon Denis, que ne t'ai-je sollicité avant !
Que de choses se sont produites entre-temps dont je n'ai pu vous faire profiter.
J'eusse pu si mes connaissances informatiques eussent été à la hauteur. (Putain ! mais grâce à qui ai-je acquis cette maîtrise du subjonctif ?)
C'est donc décidé, je me relance.
Ceci n'est qu'un test pour savoir si mes lecteurs sont toujours là, prêts à cliquer d'un index gourmand afin de consulter mes élucubrations.
Si c'est le cas, faites-le moi savoir et je me ferai un plaisir de barbouiller la toile de tout ce qui me ravit, m'interpelle, me chagrine ...
A bientôt ... peut-être.

mercredi 17 février 2010

Chronique domestique

Ça y est, elle m'a encore fait le coup !
Qui donc me direz-vous ?
Et bien ma chère petite femme.
Elle est coutumière du fait, certes, mais à chaque fois, cela me laisse coi. Pourquoi coi ?
Je m'en vais vous narrer l'anecdote qui justifie ma coititude.
J'étais en quête de notre appareil photo qui se refusait absolument à s'offrir à ma vue depuis un certain temps lorsque je me décidai enfin à solliciter l'aide de ma douce et tendre pour enfin réussir à mettre la main sur l'appareil numérique sus cité.
"Ma chérie, saurais-tu où se trouve cette merveille technologique qui me permet d'immortaliser ton sublime sourire ? (verbatim non garanti)
_ Ben là-bas !" (verbatim garanti)
Là-bas : locution adverbiale empreinte d'un certain flou artistique surtout lorsqu'elle n'est pas accompagnée d'un geste ou d'un regard tendant à la préciser quelque peu.
"Oui,certes mon amour, mais où ... là-bas ?
_ Ben là-bas" m'accorde-t-elle en daignant lever les yeux de son bouquin et en décrivant un majestueux 180° d'un index condescendant.
Vous imaginez l'imprécision de l'indication et le désarroi qui peut s'ensuivre. Et bien détrompez-vous. Le renseignement est précieux. Il suffit de lancer des recherches méthodiques dans les 180° opposés au balayage et vous aurez de très fortes chances de mettre la main sur l'objet tant désiré. En effet, l'endroit que l'on vient de te désigner est l'endroit habituel où se trouve ce que tu cherches. Mais s'il y avait été rangé, aurais-tu eu besoin des lumières de celle avec qui tu partages ta vie ?
Quoi qu'il en soit, j'adore ma femme et je suis prêt à la suivre n'importe où, même là-bas !

samedi 26 décembre 2009

Chronique cynégétique

Je suis chasseur.
Il paraît que cela ne va pas du tout avec mon personnage.
Hé ben zut, je suis chasseur et fier de l'être.
Assoiffé de sang, cruel envers les animaux, beauf alcoolique, massacreur de la nature ... ça me va bien !
Je reconnais que j'ai longtemps défendu la théorie selon laquelle il n'y a pas plus de cons chez les chasseurs que dans les autres confréries, mais qu'un con avec un fusil ça fait peur.
En fait, depuis, j'ai révisé mon jugement. Il y a plus de cons chez les chasseurs qu'ailleurs, presque autant que chez les supporteurs de foot. Les deux font flamber le score du F.N. (au pays des aveugles le borgne est roi !).
Évidemment je ne me classe pas dans cette catégorie.
J'aime la chasse, ma conception de la chasse.
Oui j'aime les petits matins frileux où le Larzac glacial se mérite quand il se cache pudiquement sous un manteau de brume qu'il faudra traverser en escaladant des collines abruptes et caillouteuses pour déboucher sur un panorama majestueux qu'aucun appareil photo ne pourra saisir dans ses millions de pixels.
Et le perdreau rouge au vol lourd et bruyant, le discret lièvre à la course légère et bondissante, que viennent-ils faire là-dedans ?
Ils font tout simplement partie de cette communion avec la nature. Oui j'aime les traquer, essayer de déjouer leurs ruses, de déchiffrer leurs habitudes. J'aime voir travailler mes chiens, les guider et les récompenser quand ils ont réalisé ce que j'attendais d'eux. Et puis j'aime le coup de fusil, aboutissement d'un moment chargé d'émotion et d'adrénaline.
Et de quel droit enlèves-tu la vie à ces pauvres bêtes me rétorque-t-on ?
Que ceux qui emploient cet argument aillent visiter un élevage en batterie comme j'ai eu l'occasion de le faire. Ils verront qui respecte l'animal.
Et feraient-ils la même réflexion au pêcheur qui laisse s'asphyxier un poisson après lui avoir traversé la bouche avec un croc en ferraille ?
Désolé mais la chasse c'est naturel !
Et je vous garantis que j'ai un profond respect pour les deux bécasses que j'ai dégustées avec mon épouse la semaine dernière et que sans complexe je vais arpenter les bois demain matin dès l'aube pour essayer de croiser le chemin d'une ou deux de ces belles mordorées.

lundi 7 décembre 2009

Chronique syntaxique

Faire des promesses, c'est une chose, les tenir en est une autre.
Je me (re)lance donc dans mes élucubrations webistiques. Oui ce mot est souligné en rouge sur mon ordi, mais je m'en moque. Vais quand même pas me laisser emmerder par une machine qui voudrait m'apprendre la langue française. L'en a chié, elle, sur des bancs crasseux à traquer l'accord du participe passé ? Peut pas comprendre ce foutu engin que si je prends des libertés avec ce magnifique idiome national, c'est parce que je l'aime.
Je l'aime peut-être parce qu'il est tortueux, vicieux et qu'il continue à me piéger après pas loin de 60 ans de pratique. "Je l'aurais un jour, je l'aurais !" Que dalle, c'est lui qui m'aura toujours. Je dois être un peu maso. (Allez encore du rouge, même les abrèv's il en veut pas).
Alors oui j'assume, j'ai un peu honte d'avoir fait chier des gamins pendant toute ma carrière en tartinant de rouge leurs cahiers tachés de sueur et de larmes, mais si, aujourd'hui, quelques-uns se permettent volontairement des libertés envers l'orthographe et la syntaxe, je n'aurai pas tout loupé.
Allez-y les jeunes, le langage texto ne me dérange absolument pas, efficacité avant tout !
Mais prenez quand même le temps de caresser cette langue, de vous l'approprier. Il y a du plaisir à prendre.
Avec cette digression, je sais même plus quelle était l'anecdote dont au sujet de laquelle je voulais vous causer ! (Et là, m'a même pas foutu du rouge c't'ignare !)
Bon ben ça sera pour la prochaine fois.