Ça y est, je suis parti, je suis en campagne.
Non, c'est vrai que j'habite un village rural depuis plusieurs années et que je m'y repais de quiétude et de paysages rupestres revigorants. Là, je vous parle de campagne électorale.
Quelle inconscience m'a poussé à m'engager sur cette voie ? Pourquoi briguer les suffrages d'électeurs avec qui jusque là je m'entendais relativement bien (à quelques rares exceptions près) ?
Dieu seul le sait.
Toujours est-il que je me présente.
A moi donc, si je suis élu, les lampadaires grillés, les chiens qui aboient, les voisins bruyants, les plaintes diverses et variées, les réunions à répétition. Être flic, assistant social, médiateur, bouc émissaire, comptable, scribouillard. Fallait trouver un sado-couillon-maso pour le faire. Et le pire c'est que l'on ne m'a pas poussé.
J'en arrive à me demander, maintenant que l'échéance approche, si je n'ai pas envie d'être battu. Seulement voilà, le hic c'est qu'il n'y a pas d'opposant déclaré à ce jour (pas fous les gonzes !).
Alors il faudra que je me fasse une raison. Que celui qui n'a jamais fait de connerie dans sa vie me jette la première pierre.
Mais ce que je sais, c'est que si je suis maire, je n'en serai pas moins grand-père, jardinier, chasseur, slameur d'opérette, frère, beau-frère, oncle ... et blogueur.
Alors A+
Et tu as oublié bibliothécaire!...
RépondreSupprimerMoi, qui ne pense qu'à moi,(les qualités sont bien équilibrées dans la famille: tu donnes, je prends) j' espère que je pourrai battre la campagne avec les dernières nouveautés littéraires plombant mon sac à dos...
Tiens Jean, je vais te faire sourire un peu, je suis aussi en campagne depuis hier sur une liste à Pignan...
RépondreSupprimerQuand faut y aller, faut y aller même s'il ne s'agit que de participer...
Si on veut sortir le sarko premier, il faut s'y mettre à tous et à tous les niveaux.
Au passage, bravo et bon courage aux caissières qui sont en grève aujourd'hui, je vous approuve totalement dans votre combat pour la dignité.