jeudi 11 septembre 2008

Chronique cathodique

Comment résister devant le succès fulgurant de ma résurrection bloguistique qui a suscité une foultitude de commentaires enthousiastes autant que dithyrambiques. Merci à tous et même à ceux (encore plus nombreux je subodore ) qui, par pudeur certainement, n'ont pas osé se lancer dans une petite phrase d'encouragement.
Je m'en vais donc vous narrer un petit moment de ma vie quotidienne qui ne concerne pas la mairie pour l'instant (faut savoir en sortir un peu), mais ma vie de couple.
Figurez-vous que ma charmante épouse s'est entichée de télé réalité.
Autant vous dire que cela me désole mais, après tout, elle fait ce qu'elle veut.
J'ai quand même beaucoup de mal à admettre que l'on passe des heures à regarder survivre des gugusses d'une banalité affligeante qui ont été choisis plus pour leur plastique (leur cul en fait) que pour la vivacité de leur cerveau. Souvent avec eux, la réalité dépasse l'affliction.
Mais voilà-t-y pas qu'il y a quelques jours ma chère et tendre m'a avoué avoir l'intention de s'inscrire à l'une de ces sous-émission !
Je vous rassure tout de suite, ce n'est pas à "l'Ile de la Tentation" ni à "Secret Story" ou à Koh Lanta. Non, elle a beau être bien conservée, son âge (que je cacherai) est rédibitoire pour ce genre de niaiseries.
En fait, elle veut être candidate à "Un dîner presque parfait".
Pour ceux qui auraient la chance de n'avoir jamais vu cette émission ... de CO2 (vous pouvez remplacer le 2 par un N), le principe en est aussi simple que désolant.
Une dizaine de pélucres s'invitent tour à tour à un repas qu'ils ont élaboré chacun sous l'oeil des caméras. A la fin des agapes, chacun, selon les sacro-saintes règles du patinage artistique est appelé à exhiber un numéro sur un petit carton pour noter, la mise de table, la qualité de la cuisine, l'ambiance du repas etc... Le gagnant emporte je ne sais quoi après s'être fait abondamment critiquer par les autres couillons qui veulent démontrer leur excellence dans le savoir-vivre.
Alors moi je dis non.
Tous ceux qui ont eu l'heur d'être nos commenseaux pourront le dire, ma femme est incapable de faire un dîner presque parfait. Elle ne fait que des dîners parfaits.
Alors pourquoi cette lubie ?
Je renonce à chercher à comprendre, mais n'oubliez pas, si vous avez l'honneur d'être invité à notre table, de vous munir d'un seul pannonceau gravé d'un 10 magistral.

3 commentaires:

  1. Coucou cher Monsieur le maire de la Vacquerie!
    Je profite de ce blog, d'abord pour vous remercier de votre magnifique accueil, lors de notre séjour pour le 15 août dans votre charmant village!
    Et je promets, ma note sera plus qu'excellente pour le diner!
    C'est une maniere élégante de me faire inviter!
    A tres bientôt!
    Sarah et les Cournonsecois!

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  2. Eh voilà, on attendait de la plume, il nous sert de la cuisse, même s'il s'agit de cuisse "in", la poésie risque d'y perdre en légèreté...
    Au pays des gourmets, les neurones s'endorment dans le fumet des petits plats...
    Mais, il me semble en "faux cul" de haute volée, qu'il convient de réserver ces plaisirs à ceux qui savent l'apprécier dans l'assiette car l'odeur et le goût ne passent pas bien à l'antenne : c'est une "telle réalité" !

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  3. c'est amusant car ne connaissant pas toutes ces émissions de tele-réalité, tu m'en apprends mon cher maire.
    Mais bon, il en faut pour tous les gouts et ton épouse a ses raisons, laisse là faire comme elle entend!!!Elle se lassera vite.

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